Citations mémorables au sujet de la monarchie du Canada


Elizabeth II parle du Canada

2007 – Present

Je me joins à tous les Canadiens en cette première Journée nationale de la vérité et de la réconciliation pour réfléchir à l’histoire douloureuse que les peuples autochtones ont endurée dans les pensionnats du Canada, et au travail qu’il reste à faire pour guérir et continuer à bâtir une société inclusive. Elizabeth R.

Alors que les Canadiens connaissent des changements profonds et rapides dans leur vie, nous sommes tous préoccupés par l’avenir. Il peut être difficile de garder espoir face à la perte et à l’incertitude, mais les Canadiens ont de nombreuses raisons d’être optimistes, même dans les moments les plus difficiles.
Partout au Canada, d’innombrables personnes continuent de prendre soin des plus vulnérables et de fournir des services essentiels à leurs concitoyens. Je suis reconnaissant de leur dévouement et de l’espoir qu’il suscite.
Au cours des semaines et des mois à venir, les Canadiens devront continuer à travailler ensemble pour assurer la santé et la vitalité de nos collectivités. Je sais que les Canadiens resteront optimistes et qu’ils sauront relever les défis qui les attendent.
Mes pensées et mes prières accompagnent le peuple canadien en ce moment. Elizabeth R.

Toute ma vie j’ai vu le Canada se développer en tant que nation de façon remarquable. Ce pays vaste, riche et varié en a inspiré plus d’un et en a attiré beaucoup plus par son adhésion à certains principes. Il y en a d’imbriqués dans la loi, mais j’imagine qu’il y en a tout autant qui se retrouvent dans le cœur de tous les canadiens.

Un jour ma mère m’a dit que ce pays était comme un chez-soi loin de son chez-soi pour la Reine du Canada. Monsieur le Premier ministre, je suis heureuse de vous rapporter que c’est encore vrai aujourd’hui.

Nous faisons une pause aujourd’hui en tant que canadiens fiers et reconnaissants afin de célébrer le quatre-vingt-treizième anniversaire de la victoire de cette nation à la Crête de Vimy, mais également pour rendre hommage au sacrifice d’une génération de jeunes gens vraiment remarquables qui a aidé à mettre fin au conflit le plus terrible que le monde ait connu […]. Cet immense sacrifice peut être correctement considéré comme un moment déterminant de l’Histoire du Canada, un que nous n’oublierons jamais. Et maintenant ils s’en sont allés – et tous les Canadiens pleurent notre perte collective. Cependant leur mémoire restera à jamais gravée dans les cœurs du peuple reconnaissant et sur les pages de notre histoire comme symbole de service, d’honneur et de dévouement. Présents dans nos esprits et dans notre cœur, nous nous souviendrons toujours d’eux.

Dans toute Histoire nationale il y a des moments et des endroits, quelquefois loin de chez soi, qui, en rétrospective, peuvent être considérés comme des points de repère autour desquels l’histoire tourne, des moments qui distinguent une nation pour toujours. Ceux qui cherchent la distinction de la fondation du Canada feraient bien de commencer par regarder ici, à Vimy.

2007

Jusqu’à ce jour d’il y a quatre-vingt-dix ans, la Crête de Vimy avait été réputée invincible; ce fut une leçon apprise au prix d’un coût terrible pour les forces armées de la France et de l’Angleterre. Pour les alliés, cette crête était devenue le symbole de la futilité et du désespoir. Ce fut à l’encontre de ce défi insensé que les quatre divisions de régiments canadiens furent rassemblées pour ne former qu’une seule armée pour la première fois.

En l’espace de quelques heures, en ce matin froid et maussade du lundi de Pâques, les Canadiens devinrent maîtres de la crête, réussissant ce que nombreux avaient cru impossible. Leur victoire fut le fruit non seulement d’un ingénieux plan de bataille élaboré par les commandants canadiens, mais surtout du courage et de la détermination avec lesquelles les soldats canadiens exécutèrent leur mission.

Pas moins de quatre canadiens se firent attribuer la Croix de Victoria pour bravoure exceptionnelle au combat, quoiqu’on puisse facilement dire que chaque soldats a fait preuve de bravoure exceptionnelle si fougueuse fut l’attaque canadienne. Ce fut une victoire éclatante. Mieux, en capturant cet objectif formidable, les troupes canadiennes ont transformé la Crête de Vimy de symbole du désespoir en source d’inspiration. Après deux ans et demi de marasme meurtrier, il semblera maintenant possible que les alliés puissent triompher et que la paix puisse un jour être restaurée.

Ici, en cette terre sacrée par le sacrifice de tant, nous commémorons leur courage et leur exploit. Leur victoire fit davantage que de donner l’espoir; elle permit au Canada, qui le méritait tant, d’occuper sa place sur la scène internationale à titre de fière nation souveraine, forte et libre. Le Monument commémoratif du Canada à Vimy témoigne de la grande force du Canada et de son attachement à la liberté. Il témoigne aussi de la profonde solidarité qui lie le Canada et la France. En dernier lieu, il témoigne surtout de la vaillance, du courage et du sacrifice des braves Canadiens qui ont inspiré un jeune pays à devenir une magnifique nation.

2005 – 2007

A leur souvenir éternel, au Canada, à tous ceux qui servent la cause de la liberté, et à tous ceux qui ont perdu leur vie en Afghanistan, je dédie à nouveau ce site mémorial magnifiquement restauré.

Le soixantième anniversaire du Débarquement de Normandie est un moment pour la gratitude et un moment pour la commémoration. Aujourd’hui nous honorons ceux qui ont donné leurs vies au cours de cette campagne, et tous ceux ici qui ont combattu à leurs côtés au cours de cette grande bataille militaire.

Lors d’une visite antérieure j’avais dit que […] je veux que la Couronne au Canada représente de tout ce qu’il y a de meilleur et de plus admiré dans l’idéal canadien. Je continuerai à faire de mon mieux pour que cela reste ainsi tout au long de ma vie, et j’espère que vous continuerez à m’apporter votre appui dans cette tâche. J’aimerais répéter ces mots aujourd’hui alors que nous continuons, ensemble, à construire un pays qui demeure l’envie du monde.

[…] que ça soit quand je regarde les courses de diligences au Stampede de Calgary ou les prouesses athlétiques aux Olympiques de Montréal, quand j’écoute une chanson Inuit d’accueil à Nunavut ou le son des cornemuses en Nouvelle-Écosse, je me suis toujours sentie non seulement bienvenue, mais aussi chez moi au Canada. J’ai tellement de souvenirs vivides et un sentiment de fierté immense de faire partie de la famille canadienne. C’est une relation que j’affectionne et un pays pour lequel j’ai une affection profonde et durable. [… .] Vos liens persistants avec la Couronne démontrent non seulement un respect envers l’héritage de l’histoire mais aussi pour les principes de paix, d’ordre et de bon gouvernement développé par les pères de la Confédération qui étaient visionnaires, et on travaillé si diligemment pour faire de ce pays une réalité.

2002 – 2005

La dernière fois que nous sommes venus ici en 1987, j’ai parlé du rôle de la Couronne dans la vie quotidienne du Canada, de mon rôle en tant que votre Reine et de mon attachement à cette terre et à ses gens… Quand vous étiez premier ministre, vous avez évoqué le rôle de la Couronne en tant que symbole de l’unité nationale pour le Canada et la Saskatchewan. Pour d’autres, une des valeurs les plus sûres de la Couronne en est la stabilité et la continuité avec le passé que Celle-ci peut amener au présent. Ma mère m’a dit une fois que ce pays était comme son chez-soi loin de chez soi pour la Reine du Canada. Mesdames et messieurs, six décennies plus tard c’est encore vrai, […] et ça fait du bien d’être de retour.

Cette pierre a été extraite du sol du Château Balmoral de la Région montagneuse d’Écosse – un endroit cher à mon arrière-arrière-grand-mère, la Reine Victoria. Il symbolise la fondation des Droits des peuples des Premières nations réfléchis dans les traités signés avec la Couronne durant son règne.

Portant le sceau de la Reine Victoria ainsi que le mien, cette tablette de pierre est présentée à l’université des Premières Nations du Canada dans l’espoir qu’elle servira de rappel de la relation spéciale entre la Souveraine et toutes les populations des Premières Nations.

Je suis fière d’être la première de la Famille Royale Canadienne à être accueillie dans le territoire le plus neuf du Canada..

1992 – 2002

Je chéris ma situation dans la vie du Canada, et mon lien avec les canadiens de partout […]. C’est mon privilège de vous servir en tant que Reine du Canada au meilleur de mes compétences, de jouer mon rôle dans l’identité canadienne, de garder les traditions et l’héritage canadiens, de reconnaître l’excellence et l’accomplissement canadiens et de chercher à donner un sens de continuité à ces temps excitants, en perpétuel changement, que nous pouvons nous compter chanceux de vivre.

Ce n’était pas une coïncidence qu’au moment où j’ai lancé le site du Palais de Buckingham sur l’internet cette année, le lien que j’ai utilisé était un lien vers des étudiants ontariens. C’était parce que les canadiens semblent avoir cette aptitude naturelle aux finesses de la technologie, qui est leur choix naturel.

Les gens du grand Nord tiennent une place privilégiée dans nos souvenirs et dans notre cœur.

Il est de mise qu’ici, dans la capitale nationale, et devant les édifices parlementaires, nous célébrerions cette anniversaire. Cela me rappelle la dernière fois que j’étais de passage, de la façon avec laquelle le Jour du Canada a réuni La Souveraine, le Parlement et les gens. Aujourd’hui, alors que les canadiens travaillent à la modernisation et à l’amélioration de la Constitution, cette unité composée de ces trois éléments est encore plus significative.

1987 – 1992

Vous avez hérité d’un pays qui mérite particulièrement d’être préservé. Je fais appel à vous tous de chérir cet héritage et de le protéger de toutes vos forces.

Notre cérémonie nous réunit ensemble, Souveraine, Parlement et population – les trois parts de la Monarchie Constitutionnelle. C’est un système dans lequel ceux qui représentent la communauté viennent se rassembler et essaient de s’accorder ensemble, plutôt que de s’interpeller sur des différences qui seraient susceptibles de les diviser encore plus.

Je suis aujourd’hui à vos côtés et, comme plusieurs membres de ma famille, je l’ai été aussi au cours de plusieurs occasions dans la vie de ce pays. Je me souviens particulièrement un autre Premier Juillet durant l’année du centenaire, ici, sur la Colline Parlementaire. J’avais alors déclaré, et je le répète aujourd’hui, que “le Canada est un pays qui a été favorisé au-delà de la plupart des autres pays du monde”. C’est un pays pour lequel ça vaut la peine de travailler […]. Je ne suis pas une amie qui n’est là que lorsque tout va bien, et je suis heureuse d’être ici en ces temps précaires. J’espère que ma présence va rappeler ces nombreuses années d’expérience commune et susciter de nouveaux espoirs pour l’avenir. L’unité des citoyens canadiens était la plus importante préoccupation en 1867, et ça l’est encore aujourd’hui. Il n’y a pas de force outre la force de la volonté des gens qui puisse garder les canadiens ensembles […]. Je ne peux pas croire que les canadiens ne trouveront pas des solutions aux présentes difficultés.

La démocratie parlementaire a amené tolérance et flexibilité – un bon équilibre entre droits individuels et responsabilités collectives. Et ceci c’est parce que la monarchie constitutionnelle a toujours mis l’emphase sur les gens dans la communauté – en quelque sorte, une famille nationale avec un souverain à sa tête.

1977 – 1987

Demain je retourne chez moi au Canada.

Aujourd’hui, j’ai proclamé cette nouvelle constitution […]. Il n’y a pas de meilleur moment selon moi, en tant que Reine du Canada, pour déclarer encore une fois ma confiance sans borne pour l’avenir de ce pays merveilleux.

De plus en plus je connais notre pays plutôt bien.

Je me dédie une nouvelle fois au gens et à la nation que je suis fière de servir.

1971 – 1977

L’association de ma famille avec ce pays au cours de nombreuses générations me permet de voir et d’apprécier un autre point de vue, celui de l’histoire.

Je veux que la Couronne soit vue comme un symbole de souveraineté nationale appartenant à tous. Ce n’est pas seulement un lien entre les nations du Commonwealth, mais aussi entre les citoyens canadiens de toute origine, nationale ou raciale. […]. Je veux que la Couronne au Canada représente tout ce qu’il y a de mieux et de plus admiré dans l’idéal canadien. Je continuerai de le vouloir tout au long de ma vie. J’espère que vous allez tous m’apporter votre aide dans l’accomplissement de cette tâche.

Le Canada ne demande à aucun citoyen de renier ses ancêtres, de répudier son héritage – seulement que chacun accepte et valorise la liberté culturelle des autres comme il profite de la sienne. C’est une invitation en douceur, cet appel à la citoyenneté […]

L’unité canadienne n’est pas l’uniformité.

1951 – 1971

Merci d’être simplement qui vous êtes.

L’industrie et le commerce peuvent bien apporter la richesse à un pays, mais le caractère de la nation est défini par d’autres facteurs. La race, la langue, la religion, la culture et la tradition contribuent tous à celui-ci, et quand je songe à la diversité de ces facteurs dans le Canada d’aujourd’hui et des accomplissements qui ont germé de leur union, je me sens fière et heureuse d’être La Reine d’une telle nation.

Alors que je m’adresse à vous ici pour la première fois, je rappelle à votre mémoire les mots d’une Élisabeth d’antan, quand, il y a plus de trois siècles, elle a parlé avec son cœur, au président de la chambre et aux membres du parlement et a dit, “Quoique Dieu m’ait élevée très haut, malgré cela je considère que c’est par la gloire de ma couronne – que j’ai régné avec vos amours.” Aujourd’hui, ici dans le Nouveau Monde, je vous déclare que c’est mon vœu que, pour les années à venir, je règne ainsi sur le Canada et qu’on se rappelle ainsi de moi.

Dès le moment où j’ai foulé le sol du canadien, le sentiment de bizarrerie s’est évanoui, car j’avais compris maintenant que j’étais non seulement parmi des amis mais aussi parmi des compatriotes.

Les canadiens parlent de la Couronne

Politiciens, commentateurs, athlètes et repésentants vice-royaux

… J’ai acquis une compréhension et une appréciation plus profondes de nos institutions et j’ai vu de près et à l’œuvre la force de notre monarchie constitutionnelle. Cela a été pour moi une prise de conscience rassurante, et une confirmation. Nous avons la chance d’avoir ces mécanismes institutionnels en place.

Bonne fête de Victoria ! Depuis plus de 150 ans, les Canadiens de tout le Dominion célèbrent aujourd’hui l’anniversaire de notre chef d’État, à commencer par Sa Majesté Impériale la Reine Victoria. Aujourd’hui, nous poursuivons cette tradition en célébrant l’anniversaire canadien officiel de son arrière-arrière-petite-fille, Sa Majesté la reine Elizabeth II – le seul monarque que la plupart d’entre nous aient jamais connu. Elle représente non seulement la stabilité et la force de notre ordre constitutionnel, mais aussi une voix d’encouragement et de résilience en ces temps troublés….long live the Queen.

Nos droits sont protégés par la reine et non par le gouvernement du Canada.

Nous avons cette relation de nation à nation avec la couronne. Nous tenons la couronne et la monarchie en haute estime.

Sa Majesté est réputée pour son dévouement indéfectible à la Couronne, son souci du détail, sa vivacité d’esprit, ainsi que sa capacité à nouer des liens avec les gens et à inspirer le respect. Mais, les qualités que j’admire le plus chez elle sont le don de soi, l’altruisme et la capacité à voir le bien chez les gens. Toute sa vie, la Reine a agi selon des convictions profondes influencées par sa famille et sa religion. Elle aborde souvent des thèmes comme la tolérance, les enfants, la bienveillance et l’aide aux plus démunis. C’est cette bonté inhérente chez notre reine qui inspire autant d’admiration.

…aujourd’hui, j’ai eu l’occasion de rencontrer Sa Majesté la reine Elizabeth II. Elle s’est montrée, bien entendu, affable et sensible, et sa vision des choses s’est avérée unique et précieuse. Sa Majesté a joué un rôle important dans l’histoire du Canada, et je suis convaincu qu’elle continuera de jouer un rôle important dans nos progrès continus et notre avenir.

J’aimerais profiter de l’occasion pour proposer quelques raisons qui font que l’institution de la monarchie est plus qu’une relique du passé et qu’elle est toujours pertinente pour le Canada en ce début de XXIe siècle.

Premièrement, de nombreux Canadiens demeurent très attachés à la monarchie et si d’autres ont une attitude plus détachée face à cette institution, ils n’ont aucune envie de priver de la reine tous ceux et celles qui l’aiment et qui veulent la garder. Cela témoigne d’une sensibilité et d’un respect des autres très canadiens. Deuxièmement, notre système confère tellement de pouvoirs au premier ministre qu’il est salutaire de retirer une part du prestige de l’État au titulaire de ce poste pour la remettre, même symboliquement, entre les mains d’une personnalité qui s’est préparée, depuis toujours, à incarner l’État et la nation. Troisièmement, le fait que le chef de l’État canadien vive dans un autre pays est une bizarrerie de notre système politique, mais cette bizarrerie nous sert bien. Grâce à elle, personne ne se demande si notre chef d’État est d’allégeance libérale, conservatrice, néo-démocrate ou favorable au Parti vert. Elle trône au-dessus de nos divisions partisanes, mieux que si elle était de notre sérail. Quatrièmement, nous, Canadiens, avons beaucoup de qualités, mais nous ne sommes pas des plus doués pour les débats symboliques. Il se pourrait bien que nous ne sachions pas par quoi ou par qui remplacer la monarchie. C’est arrivé aux Australiens.

Voilà donc quatre raisons qui justifient que l’institution monarchique sert bien notre démocratie. Cependant, il y en a une cinquième, soit le fait que Sa Majesté la reine Elizabeth II règne depuis tant de décennies avec une irréprochable dignité. Les célébrations du jubilé de diamant de Sa Majesté ayant pris fin récemment, je tiens à dire que le prince George, qui est destiné à une vie au service des autres, ne peut espérer meilleur modèle que son arrière-grand-mère. Sa Majesté a consacré l’ensemble de sa vie et de ses efforts au service des nombreuses nations gouvernées par la monarchie constitutionnelle. Au cours des 60 dernières années, elle a accompagné le Canada lors d’événements clés de son histoire, et au fil de l’évolution et de la transformation du pays, elle a été un monument de stabilité et une gardienne indéfectible de la tradition.

I believe it is the Crown in Canada that is the bedrock that helps to maintain the level of civility that we enjoy. Her Majesty has reigned for 60 years; what an incredible record of constancy. I truly believe it is this stability that allows us to develop our society in an orderly, civil manner and to move ever forward towards our special destiny.

When the Crown encountered indigenous peoples in Canada it created treaties of peace, friendship and respect, for as long as the grass grows, the rivers flow and the sun shines. All Canadians should be proud that their country was founded on such high principles.

Prince Charles has a particular interest in environmental issues, heritage and youth leadership — all of which are areas of great interest to First Nations.

The enduring strength of the Canadian Crown is the result of your hard work and devotion, and the affection and esteem in which you are held by Canadians as a consequence, is very real, and very deep… As Queen of Canada you share in the recent triumph of our Canadian Olympic hockey champions. And so we say that you are not only victorious, happy and glorious, you are also Canada’s most valuable player.

Tant de pays ont suivi l’exemple merveilleux de compassion et de générosité [de la Reine]. Ses mots gentils et son leadership inébranlable inspire les nations autour du monde à continuer la poursuite de la paix, de la bonne volonté et de la coopération internationale. Le respect et l’admiration que nous ressentons pour Sa Majesté en ce 24 mai illustre l’affection authentique et la grande loyauté que notre souveraine nous inspire.

Les visites royales sont toujours un grand honneur pour les canadiens. Compte tenu de notre dévotion envers les membres de la famille royale, et de leur dévotion envers le Canada, ces visites sont considérés comme des retours au foyer par les canadiens.

Élizabeth II est la Reine du Canada et la chefe d’État du Canada. Le gouverneur général représente la Couronne au Canada.

Le 6 février marque l’anniversaire de l’accession au Trône de Sa Majesté la Reine Élisabeth II en tant que Reine du Canada. Pendant plus de 50 ans Sa Majesté a été un rappel constant de notre héritage de notre monarchie constitutionnelle et de notre identité unique – de nos origines et de notre constante évolution

The Quebec Act, 1774

Je ne peux penser à une seule institution canadienne où les attentes de loyauté et de respect envers la Reine soient plus importantes que dans les Forces Canadiennes. Que le Capt. Mac Giolla Chainnigh aime ça ou non, le fait est que la Reine est son Commandant-en-Chef et la cheffe d’État du Canada. Un refus de démontrer loyauté et respect envers la Reine quand la politique des Forces Canadiennes l’exige serait non seulement la manifestation d’un irrespect et d’une rudesse considérables mais cela représenterait également un refus d’adhérer aux structures de commandement hiérarchiques et légales qui sont fondamentales à la bonne discipline.

Nos droits et libertés nous viennent depuis mille ans de traditions judiciaires et parlementaires que nous avons héritées de nos nations fondatrices, la France et l’Angleterre. Elles sont incarnées dans la Souveraine du Canada, Sa Majesté la Reine Élisabeth II, à laquelle nous avons prêté serment d’allégeance en ce jour. Elles ont perduré tout au long de notre grande tradition de démocratie et nous ont guidé au long de notre fière histoire.

Au cœur de notre relation se trouve le cercle de la Couronne, qui nous relie tous avec son passé majestueux qui nous ramène à l’époque des Tudors, des Plantagenets, de la Magna Carta, de l’habeas corpus, de la pétition des Droits, et de la Loi du peuple britannique […] tous ces grandes étapes que la gent britannique a conçues et structurées pour la joie, la paix et la gloire de l’humanité […] Une bonne part de ce que le Canada est aujourd’hui, nous pouvons le retracer à nos origines de colonie de l’Empire Britannique. De nos jours je sais qu’il n’est pas à la mode de se référer au colonialisme en d’autres termes que par des connotations négatives. Et certainement, aucune partie du monde n’est exempte de cicatrices à montrer en provenance des excès des empires. Mais dans le contexte canadien, les actions de l’Empire Britannique furent […] occasionnellement brillantes. Les provisions magnanimes de l’Acte de Québec de 1774 ont assuré la survie de la langue et de la culture françaises au Canada – pour le bénéfice éternel de notre pays. Et les traités négociés avec les autochtones de notre pays, quoique loin d’être parfaits, furent parmi les plus justes et les plus généreux de cette période. L’ingéniosité de la gouvernance démontrée par le pays maternel, à ce moment-là, explique sans doute en partie – pourquoi la voie du Canada vers l’indépendance a été si longue, patiente et pacifique. Et ça explique pourquoi notre Reine est toujours notre Reine et pourquoi nos liens d’amitié restent aussi solides maintenant qu’ils l’étaient au temps de M. Churchill.

Puisque ceci est mon premier discours en chambre comme premier ministre, j’aimerais avant reconnaître et remercier quelques personnes. Je voudrais rendre hommage à notre chef d’État, Sa Majesté la Reine Élisabeth II, dont le dévouement de toute sa vie au devoir et au sacrifice de soi a été une source d’inspiration et d’encouragement pour les nombreux pays du Commonwealth et pour les habitants du Canada.

Her Majesty remains at the head of the state, the living symbol of the roots and continuity of the values we hold in common and those that are our permanent ideals. She is there to remind us of the principles according to which we Canadians understand our government should be conducted, how the powers of the state should be arranged for our safety and protection. Without the Queen of Canada, without the sacredness and otherness of royalty, without her articulating the importance of the spiritual dimension in people’s lives, the office of the Governor General […] and that of the lieutenant governors would be seriously weakened. She is the one entrusted with the conscience of the nation [….]

When [The Queen] daintily bent over to drop a puck at an NHL game [—] she achieved perhaps the most brilliant melding of symbolism in Canadian history [….] The faces of the Canadians who did turn out to see her mirrored the face of the country. It wasn’t crowds of elderly WASPs—and the farther the Queen was from Ottawa, the bigger the crowds, which may be a statement in itself.

I think [the monarchy’s] great. We’re losing so many of our traditions. Let’s keep some of them. And let’s bring our kids into it.

Do Canadians have confidence that Mr Chretien, or his equivalent from any of the other federal parties, has the imagination to come up with the uniquely Canadian institution casually tossed off by Mr Manley, let alone the integrity to do it without yielding to partisan politics? Thus, one half of the equation centres on the monarchy itself, which has proven itself again on this tour a valuable and apolitical creation with genuine connections to a remarkable number of Canadians. The other lies with the federal political landscape and its remarkably shallow talent pool.

An Ally of The Queen, Chief Donald Maracle, Tyendinaga Mohawk Territory

Retired CFL Quarterback, Russ Jackson

Pour moi, mettre mes bras autour de La Reine ou les mettre autour de vous, c’est la même chose […]. Quand j’ai entouré la Reine de mes bras, c’était de l’amour. Il n’y a pas de différence. Elle est comme nous.

S’il y en a qui se demandent encore à quoi sert La Reine au Canada en ce 3ème millénium, peut-être est-ce à ceci: Contrairement à nos propres politiciens, et il y en a trop déjà, elle, a une considération profonde et sincère pour les soldats, un attachement poignant et intrinsèque à chacun, lequel “Protégera nos foyers et nos droits” […] Quand la Reine Élizabeth II se lève pour recevoir le salut […] il n’y a pas d’artifice. Elle est leur commandante et pas uniquement par droit divin de la royauté. Elle l’a mérité.

Nous nous rappelons avec grand honneur le lien politique et militaire d’affection et d’alliance mutuelle qui a marqué la relation entre les Mohawks, les Britanniques et la Couronne Canadienne depuis trois siècles.

Chaque pays est différent, et nous avons grandi dans celui-ci avec la Famille Royale comme partie de notre héritage.

La Reine du Canada va recevoir les remerciements des Canadiens après 50 ans de loyaux services, et c’est richement mérité.

J’ai une considération immense pour la Reine et la monarchie malgré le fait que je sois un Néo-Démocrate et un socialiste. Je pense que la monarchie a sa raison d’être, à une époque où tout le reste s’envole dans toutes les directions. J’aimerais lui dire qu’elle a eu un cheminement difficile et je ne voudrais vraiment pas être à sa place. J’admire son refus obstiné de se laisser démoraliser plutôt que suivre une avenue moins difficile, et sa façon de se conformer à l’image publique, en constant changement, proposant une marche à suivre que nos dirigeants feraient bien d’imiter.

[…] Et c’est l’argument fondamental qui peut être fait en faveur de la royauté : Ils représentent. Ce sont des gens étonnamment ordinaires […]. Ce ne sont pas des étoiles de Cinéma, ils ne sont pas spécialement brillants, ils ne sont pas spéciaux. Après avoir vu les ratés des années ‘80 et ‘90, ils se présentent chaque jour et, sans rechigner exécutent le travail. Ils représentent les valeurs des familles ordinaires de la classe moyenne de partout dans le monde, qui sont réservés, sensibles, gentils, pratiques, persistants, économes, ponctuels, dévoués, charitables, dignes de confiance et bons. Voilà les valeurs que nous devons célébrer et promouvoir, parce que ce sont ces valeurs, et aucune autre, qui rendent nos vies possibles; pas la corruption horrible d’Hollywood ni les “je suis le plus brillant, je dois diriger vos vies” des égo maniaques d’Ottawa”. Voilà pourquoi nous devons garder les Windsor à perpétuité. Et c’est la raison pour laquelle je ferai la révérence si jamais je rencontre la Reine.

La Reine, notre reine, représente un Commonwealth basé sur des libertés persistantes, une remarquable diversité et une tradition de paix durable. Elle représente de manière remarquable les valeurs que nous avons tous en commun.

If there are those who wonder what purpose The Queen serves Canada in the third millennium, perhaps it’s this: Unlike our own politicians, too many of them, she has a deep and sincere regard for soldiers, a poignant and intrinsic attachment for those who stand on guard for thee […] when Queen Elizabeth II stands to take the salute […] there is no artifice. She is their commander, and not merely by the divine right of kings. She’s earned it.

We recall, with great honour, the political and military bond of mutual affection and alliance that has marked the relationship between the Mohawk people and the British and Canadian Crown for the last three centuries.

Every country is different, and we grew up in this one with the Royal Family as part of our heritage.

Farley Mowat

The Queen with her Minister of Canadian Heritage Sheila Copps (L) at Golden Jubilee Celebrations 2002

[…] Our ability to love inclines most naturally to persons, and in the person of The Queen we can invest all those many fractured loves that make up patriotic love: love of country, love of nation, love of culture, love of land, all combined and channeled through one person, one family[….]

In a world often focused on self-indulgence, on « my » desires and « my » priorities and « my » agenda, The Queen’s focus on the « we » and the « us » and on tolerance and getting along with each other, and on the needs and interests of others, has served as antidote, example and inspiration.

We do well to recall, in this year of Jubilee, that from her first days, Canada’s history has been inextricably linked to the Crown, under which it has flourished. The earliest European explorers and settlers were colonists whose enterprises were often chartered by the Kings and Queens of France and Britain. On these shores and fields they met the native peoples, with their own varying experience of tribal chieftains. Together with immigrants who subsequently arrived from many lands across the globe, they built a country strong and free, and they affirmed the desire expressed by Sir John A MacDonald to Queen Victoria, the Mother of Confederation, « to live under the sovereignty of Your Majesty and your family for ever. » From that time, the Maple Crown has adapted the best traditions of the old country, and grafted onto them many indigenous to Canada.

Fifty years after her accession to the Throne, Elizabeth II remains a symbol of continuity, stability and tradition in a world that is under a barrage of constant change […] a Sovereign, faithful and loyal to our people [….] The Queen and the heritage she gives to us is not just part of our past, but part of our common future [….] When you’re a mature country, you don’t need to break your ties with the past.

If there are those who wonder what purpose The Queen serves Canada in the third millennium, perhaps it’s this: Unlike our own politicians, too many of them, she has a deep and sincere regard for soldiers, a poignant and intrinsic attachment for those who stand on guard for thee […] when Queen Elizabeth II stands to take the salute […] there is no artifice. She is their commander, and not merely by the divine right of kings. She’s earned it.

We recall, with great honour, the political and military bond of mutual affection and alliance that has marked the relationship between the Mohawk people and the British and Canadian Crown for the last three centuries.

Every country is different, and we grew up in this one with the Royal Family as part of our heritage.

[The Queen] symbolizes for many the merits of a constitutional monarchy in which the head of state […] is separate and apart from the ongoing political struggles of the day.

I feel pride every time I go into a citizenship ceremony and I repeat the Oath of Citizenship and I pledge allegiance to the Queen.

We’re able to have the best of both worlds. We have the stability and the tradition of the monarchical system, but we also have a Canadian representative in the Governor General, who represents Canada as it is, as a Canadian, and does an incredible job representing the monarch, but also all Canadians.

The monarchy is something we’re an important part of. I like it for our country and I like it partly because it is something the Americans haven’t got.

If there are those who wonder what purpose The Queen serves Canada in the third millennium, perhaps it’s this: Unlike our own politicians, too many of them, she has a deep and sincere regard for soldiers, a poignant and intrinsic attachment for those who stand on guard for thee […] when Queen Elizabeth II stands to take the salute […] there is no artifice. She is their commander, and not merely by the divine right of kings. She’s earned it.

We recall, with great honour, the political and military bond of mutual affection and alliance that has marked the relationship between the Mohawk people and the British and Canadian Crown for the last three centuries.

Every country is different, and we grew up in this one with the Royal Family as part of our heritage.

Senator and Former NHL Player, Frank Mahovlich

I think the monarchy is alive and well in New Brunswick.

Every time I come to Canada, and I’ve been here many times since 1970, a little more of Canada seeps into my bloodstream. And from there, straight into the heart.

The monarchy is not a problem in Canada […] it is not an issue at all.

The point to be made is that the Queen is our monarch and likely she and her successors will be all that will be available in that line of work. Our ruler only does what we say and only says what we ask be said, and goes where we tell her to go [….] But for all those who don’t want the Queen there are easily as many who don’t want a president and even more who certainly would not want one if they knew who it would be. As you can readily see, I have given more thought to this subject than most and I have reached my own conclusion. God save the Queen.

If there are those who wonder what purpose The Queen serves Canada in the third millennium, perhaps it’s this: Unlike our own politicians, too many of them, she has a deep and sincere regard for soldiers, a poignant and intrinsic attachment for those who stand on guard for thee […] when Queen Elizabeth II stands to take the salute […] there is no artifice. She is their commander, and not merely by the divine right of kings. She’s earned it.

We recall, with great honour, the political and military bond of mutual affection and alliance that has marked the relationship between the Mohawk people and the British and Canadian Crown for the last three centuries.

Every country is different, and we grew up in this one with the Royal Family as part of our heritage.

The monarchy is the last bulwark of democracy.

When you think about it, the American Revolution was promoted by the French. And they, Québec, refused to join. It was nothing to do with language but a lot to do with religion. And they felt more secure in the main, Catholics in Canada. More security for the religion, what the monarchy was giving them in those days, compared to the Americans. So they stayed.

For the monarchy is much more than a person. It embodies the constitutional framework of our freedoms, the set of beliefs and attitudes of tolerance that make up this great country and make it distinctive. The Queen is the symbol of what we are today and the history of which we are the result and which is part of us. If Canada were to abolish the monarchy we would be abolishing the symbol of our distinctiveness.

In a government like ours, the Crown is the abiding and unshakeable element in government, politicians may come and go, but the Crown remains and certains aspects of our system pertain to it which are not dependent on any political party. In this sense the Crown is the consecrated spirit of Canada.

Canadian Literary Icon Robertson Davies

Former Ontario Premier Mike Harris

The Oath to the Queen is fundamental to the administration of law in this country. It signifies that, here in Canada, justice is done— not in the name of the Prime Minister, or the mayor, or the policec chief, as in totalitarian nations—but by the people, in the name of the Queen. Rather than being offensive, I submit that it’s one of the hallmarks of our society that attracts people to Canada.

[…] I was always impressed not only by the grace she [Queen Elizabeth II] displayed in public at all times, but by the wisdom she showed in private conversation.

The Crown has symbolised a continuity in the values of decency, fairness and equality before the law that have made this country great. And no Sovereign has served her Canadian subjects with more grace, more concern and more goodwill than has Queen Elizabeth II. The Queen’s sense of duty, her courage, warmth and her honour are known and appreciated by all Canadians.